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Au Pont du Rock 2018

Posted on 18 juillet 201913 mars 2020

Créé en 1989, « Au Pont du Rock » est le plus ancien festival musical de l’été en Bretagne. Bien connu pour son ambiance fraternelle et sa programmation éclectique, le millésime 2018 qui s’est déroulé les 3 et 4 août n’a pas dérogé à la règle, loin s’en faut.

D’emblée, je signale que cette édition fut un réel succès puisque le festival a battu son record historique de fréquentation, avec plus de 21 000 festivaliers. Pour autant, comme dans la plupart des autres événements de ce type, je n’ai pas cherché à couvrir en images tous les artistes, préférant de loin me concentrer sur ceux qui me touchaient le plus ou éveillaient tout simplement ma curiosité. Ainsi, histoire de « jauger » l’ambiance, je tenais à suivre MNNQNS (prononcez « mannequins »), le premier groupe à jouer sur l’une des deux scènes du site. Cette jeune formation rouennaise, vainqueur du Prix Ricard S.A. Live Music 2018, nous donne une approche très moderne du rock dont on devine les multiples influences, essentiellement new-yorkaises et teintées de post-punk anglais. Le quatuor nous gratifie d’une performance d’autant plus digne qu’il est vrai qu’ouvrir un festival n’est pas simple, le public n’étant pas encore « dans l’ambiance ». Aucun doute, son rock aux accents plutôt « noise » séduit l’auditoire (mention spéciale pour le chanteur Adrien qui porte bien le groupe), même si j’émets une petite réserve sur leur jeu de scène encore un peu trop sage.

J’enchaîne ensuite avec ALB, duo elecro-pop originaire de Reims né il y a une douzaine d’années. Le binôme, qui aime la mise en scène, fait son entrée en tenue de boxer, avant que chacun prenne place derrière son instrument, en l’occurrence un clavier et une batterie, avant d’enchaîner les titres, signant ainsi une prestation correcte bien que je sois peu touché par leur répertoire. Puis viennent Les Négresses Vertes, formation trentenaire que l’on ne présente plus. Dès le début, le groupe enflamme littéralement le public, déclinant avec maestria ses plus grands titres tels que Voilà l’été et Les yeux de ton père en passant par Zobi la mouche. Sur scène, cela bouge beaucoup, pour le plus grand plaisir du public, massé en nombre sur les « crash barrières ». Un excellent moment et une belle claque scénique, même si ce n’est plus l’apogée.

Changement d’univers avec MHD, chantre de l’afro-rap, qui bien qu’étant en symbiose avec son public, me laisse de marbre. Je n’accroche décidément pas avec ce courant musical et je ne m’étends donc pas plus sur le sujet, même si j’admets que les amateurs du genre furent visiblement satisfaits. La soirée est alors bien avancée quant Hyphen Hyphen entame son show : cabrioles, lumières stroboscopiques, beaucoup de mouvements et de bonds désordonnés, à tel point que l’on se demande comment il peut être possible de chanter en bougeant autant. Bref, beaucoup d’esbroufe qui tente de cacher un chant chaotique, avec de fortes suspicions de playback, ainsi que l’affirmèrent de nombreux festivaliers. Vous l’aurez compris, ce n’est guère ma tasse de thé et je termine cette première soirée sur cette note en demi teinte.

La deuxième journée du festival commence fort avec le passage très remarqué de Lysistrata, le trio dont la cote de popularité auprès du public grimpe en flèche depuis un ou deux ans, nous donne un spectacle énergique, vrai et authentique alors que la chaleur se fait fortement sentir. Une belle entrée en la matière ! Dans un tout autre registre, je prolonge ensuite mon parcours avec Flor del Fango,groupe latino-rock français dont certains membres ont œuvré au sein de la Mano Negra ou Parabellum. Il n’est donc pas étonnant que leur set soit très énergique et s’auréole ainsi d’un très fort « capital sympathie » auprès du public. Je ne les avais jamais vus sur scène et ce fut donc une bonne découverte.

Suite à ce bon moment, je me rends devant la scène Dragon sur laquelle se produit Gauvain Sers. Très communicatif, le jeune chanteur creusois déclame énergiquement ses titres les plus emblématiques tels que Entre République et Nation ou encore Pourvu avant de conclure sur Mon fils part au Jihad. Mélodies fluides et textes engagés ponctuent cette prestation très agréable. Suit un changement de décor complet en compagnie de General Elektriks, quintet electro-pop psychédéliques aux accents funky : costumes brillants et moulants, musiciens survoltés et jeu de scène fougueux et délirant caractérisent ce groupe qui explose littéralement sur scène ! Une excellente découverte. Kyo prend ensuite la relève sur scène et joue ses morceaux les plus populaires (Dernière danse, Je saigne encore, Tout envoyer en l’air). Cependant, même si tout cela est proprement exécuté, l’absence de surprise me laisse un sentiment de prestation somme toute assez banale, même si les fans y trouvèrent visiblement leur plaisir.

S’ensuit Patrice, auteur-compositeur allemand qui officie dans un registre mêlant reggae, soul et punk-rock. Cela bouge bien sur scène, même si c’est un peu trop carré à mon goût pour pouvoir laisser place à une touche d’improvisation, toujours intéressante en concert. J’apprécie toutefois le fort dynamisme qui règne alors. Quant à Trust, qui passe peu après, j’avoue non sans tristesse que le groupe que j’ai suivi jadis dans les années 80, et dont je connais quasiment tous les titres, n’est plus que l’ombre de lui-même. Certes les trois choristes présentes pour l’occasion rajoutent un peu de peps à l’ensemble, mais je ne perçois aucune spontanéité, aucune symbiose avec le public. Tout m’apparaît surfait : je n’y crois plus et je suis visiblement loin d’être le seul. Bernie (« co-leader » du groupe avec le guitariste Nono) a toutefois raison sur un point : ainsi qu’il le chante Le temps efface tout, c’est dégueulasse…

Fort heureusement, le passage de No one is innocent aussitôt après sur l’autre scène nommée Grenouille constitue LA grosse baffe de la soirée ! Dès le début, le public entre en effervescence, manifestant son entrain via de nombreux pogos et autres slams. Le groupe alterne les titres anciens et récents sans aucune anicroche. Un show superbe, dynamique et faisant corps avec le public. Autrement dit, que du bon ! Et comme une bonne nouvelle ne vient jamais seule, je conclus ce festival avec Ultra Vomit, que je vois pour la troisième fois sur scène. Fidèle à elle-même, cette formation de metal parodique fédère son auditoire en ponctuant ses titres de brefs discours pleins d’humour. Un vrai régal ! Au final, ce festival haut en couleurs constitue une excellente première pour moi. A revivre !

Texte et photos : Pascal Druel

MNNQNS
MNNQNS
ALB

ALB
Les Négresses Vertes
Les Négresses Vertes

MHD
MHD
Hyphen Hyphen

Hyphen Hyphen
Lysistrata
Lysistrata

Flor Del Fango
FLor Del Fango
Gauvain Sers

Gauvain Sers
General Elektriks
General Elektriks

Kyo
Kyo
Patrice

Patrice
Trust
Trust

No One Is Innocent
No One Is Innocent
Ultra Vomit

Ultra Vomit
PASCAL DRUEL

Diplômé de l’Ecole Nationale Supérieure Louis Lumière, amoureux d’images et photographe au quotidien, j’explore depuis plus de 30 ans la photographie sous diverses formes (prise de vue, développement et tirage argentique, contrôle qualité, repique, traitement et retouche numérique, graphiste, prise de vue, formateur, photographe indépendant). En outre, je collabore occasionnellement avec Chasseur d’Images (magazine pour lequel j’ai été rédacteur pendant une douzaine d’années), signe des ouvrages (publiés aux Editions Eyrolles), réalise de multiples prestations photographiques (books, reportages, mariages) et couvre en images de nombreux festivals et concerts (150 à 200 scènes par an).

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PASCAL DRUEL

Diplômé de l’Ecole Nationale Supérieure Louis Lumière, amoureux d’images et photographe au quotidien, j’explore depuis plus de 30 ans la photographie sous diverses formes (prise de vue, développement et tirage argentique, contrôle qualité, repique, traitement et retouche numérique, graphiste, prise de vue, formateur, photographe indépendant). En outre, je collabore occasionnellement avec Chasseur d’Images (magazine pour lequel j’ai été rédacteur pendant une douzaine d’années), signe des ouvrages (publiés aux Editions Eyrolles), réalise de multiples prestations photographiques (books, reportages, mariages) et couvre en images de nombreux festivals et concerts (150 à 200 scènes par an).

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